Un atelier de réflexion sur les réformes électorales, initié par la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI), s’est ouvert ce mercredi 14 juin au Wharf Hôtel de Grand Bassam.
Cet atelier auquel participent des représentants d’ONG, les partis et groupements politiques, les Groupes parlementaires, des institutions nationales et internationales, des personnes-ressource spécialistes des réformes électorales et les représentants du Gouvernement, vise à réfléchir sur les points de la loi électorale devant faire l’objet de réforme à la lumière de la nouvelle Constitution et de l’Arrêt de la Cour Africaine afin d’adopter de façon consensuelle des recommandations pertinentes devant contribuer à améliorer le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire.
Les réflexions porteront entre autres sur la réforme du Code électoral, le découpage électoral, les modes de scrutin, le cumul des mandats, la faible inscription des jeunes sur la liste électorale, le convoyage des électeurs, la réforme de la CEI et la participation politique des femmes.
A l’ouverture de tes travaux, Dr Marie Paule Kodjo, vice-présidente et porte-parole de la POECI, a remercié les participants pour leur présence effective qui dénote leur intérêt pour les questions touchant aux réformes électorales. Puis, la vice-présidente de la POECI a fait cette invite aux participants : « Je voudrais compter sur votre engagement, votre esprit d’initiative et d’audace dans les propositions de réformes afin que cet atelier produise des recommandations fortes et innovantes. »
Pour sa part, le Directeur-résident du National Democratic Institute (NDI), M. Kevin Adomayakpor, a félicité la POECI pour cette initiative. Il a par ailleurs indiqué que son organisation reste attentive aux conclusions de cet atelier sur le cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d’Ivoire. Enfin, M. Adomayakpor a réaffirmé la disponibilité de son organisation à continuer le travail avec la POECI et les différentes parties prenantes pour l’amélioration des processus électoraux.
Jusqu’au 16 juin, les participants auront droit à des communications, des travaux de groupe et adopteront au final des recommandations pertinentes pour promouvoir une démocratie plus forte, inclusive et participative.